Je profite du passage de Pascal à la ceinture bleu (….oui oui celui du Jeudi, le pote à Jérôme, celui qui ne peut pas contrôler le bas et le haut en même temps…Enfin bref vous voyez de qui je veux parler ), je passe d’ailleurs le Bonjour à Jérôme et espérer le revoir ce jeudi…).
Pascal a donc réussi la partie technique de la ceinture Bleu. tout doucement, nous nous rapprochons de la ceinture noir. Il validera complètement sa ceinture en réalisant le combat dur ce jeudi…d’ailleurs si Jérôme est libre…LOL.
Plus sérieusement, le combat est pour moi est une obligation. En effet, comment peut-on pratiquer, par exemple le foot, s’en faire un match ???
Donc le combat souple et dur, sous différentes formes, doit être une obligation. La mise en situation face à un partenaire doit être l’application de l’entrainement technique. Le combat dur est l’ultime préparation à l’agression même si celle-ci sera toujours plus difficile à gérer (stress, pas d’échauffement, pas de tapis, pas d’arbitre voir pas de contrôle de votre agresseur, absolument pas de règle sauf pour vous (légitime défense) etc…
Le combat dur doit se faire (pour nous amateur une fois par semaine et doit se faire avec des protections. Lorsque nous attaquerons les frappes à la tête, le port du casque sera obligatoire. Les frappes aux yeux, coup de genoux à la tête, les coups de boule, les coups de coudes doivent être impérativement contrôlés.
Les combats durs doivent donc se préparer dès la ceinture verte de manière progressive (plastrons, niveaux de frappes, même poids) et pédagogique. Les personnes qui s’entraînent donc au combat dur doivent préparer une ceinture à partir de la verte ou veulent garder une réalité dans leur pratique afin de ne pas être surpris par une pratique trop light. Elles commenceront à gérer les douleurs, le stress, la peur, la tactique, leur efficacité…. Il est préférable de se rendre compte de ses lacunes à la salle plutôt que dans la rue. Dans le combat dur, le pratiquant se rend compte qu’il faut souvent faire preuve d’humilité….et qu’il faut encore et toujours travailler.
Le combat dur doit servir à développer certaines qualités. Placer des techniques lors des phases d’apprentissages (phase pourtant obligatoire et utile), c’est “toujours” assez facile en théorie. Par contre les replacer en combat souple et surtout en combat dur n’est pas chose facile. C’est parfois même catastrophique.
Le pratiquant se rend compte que lorsqu’il donne un low kick souvent, au moins au début et avec des protections aux jambes, il se fait souvent mal lui même alors que c’est, en théorie, une technique pour faire mal à l’agresseur.
Bloquer un low kick est très pénible. Il vaut mieux ne pas trop en bloquer surtout si celui-ci est donner par un boxeur thaï par exemple. On se déplace plus…..Le pratiquant “sent” aussi qu’il peut encaisser certaines techniques et continuer le combat.
Certaines techniques sont parfois splendides en combat souple mais les passer en combat dur c’est autre chose.
En combat dur, la gestion du stress, de la peur, de la douleur peut créer beaucoup de déchets technique (mauvaise garde, chute des bras de la garde, limite technique etc…). L’endurcissement fait partie de l’entraînement. Certains se rappellent des douleurs des 1ier low kick.
Pour arriver au combat dur(tête comprise) il faut absolument faire preuve de sang froid , de respect des consignes (!!!!). En face de vous, vous n’avez pas un adversaire mais un partenaire qui va vous faire progresser. En effet, si les consignes sont respectées, si vous prenez un coup c’est de votre faute. N’accablez pas votre partenaire mais remettez vous en cause. Si je l’ai pris, c’est que je ne suis pas bon sur ce coup là.
L’égo doit être mis de côté. De toute façon, il y a toujours quelqu’un de plus fort. L’important es de progresser. Puis un jour, vous en prenez un, la semaine suivante c’est vous qui lui en mettez un.
Voilà j’ai fini. J’espère vous retrouver ce jeudi.
A bientôt
Eric D.